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Le programme de Bondy autrement
Des propositions travaillées avec les habitant.e.s depuis des années, à amender, améliorer, compléter encore.

Un projet social et écologique par les Bondynois.es
Bondy Autrement : rendre la ville à ses habitants
Bondy est une ville belle de ses habitant.es, qui devraient beaucoup plus apporter leurs voix à ce qui s’y décide. Tant de talents sont empêchés pour quelques-uns qui se réalisent.
Depuis 2007, Bondy autrement agit au quotidien pour donner la parole aux citoyens.
Association citoyenne, pour nous la « politique » devrait n’être rien d’autre que la citoyenneté, l’attachement à l’écologie, aux services publics comme Jean-Verdier ou la Poste et surtout à la réussite scolaire de tous les enfants.
C’est parce que nous sommes déçus par la politique menée que nous avons décidé de prendre la parole il y a 18 ans.
Notre bilan : vous informer et agir avec vous
Pendant 12 ans, nos élu.e.s au conseil municipal ont défendu les intérêts des Bondynois.es (révélation de fausses factures, condamnation de la maire au Tribunal Administratif, opposition à la vente des terrains communaux ou du garage municipal).
Depuis que Mme Thomassin a été remplacée par M. Hervé, nous avons continué à agir au quotidien : nous nous réjouissons des travaux effectués à l’école Ferry-Rostand, dont nous avions dénoncé le danger, nous nous félicitons du retour de la gestion publique de l'eau retirée des griffes de VEOLIA, nous nous sommes réjouis de l’abandon du projet de vendre De Lattre à un promoteur immobilier privé mais ce projet a été repris ensuite. Nous condamnons la poursuite du même mépris des locataires, le manque d’ambition pour les services publics comme à Jean-Verdier et particulièrement à l’égard du personnel de la mairie et les décisions qui s’imposent aux habitant-e-s qui ne sont toujours pas les décideurs de leur ville.
Depuis 18 ans, nous tenons un site internet et publions un journal gratuit chaque mois.
Nous sommes présents aux côtés des Bondynois.es qui luttent pour leur dignité dans les syndicats, les associations de parents d’élèves, les amicales de locataires et les collectifs comme celui de la ligne 15 aujourd’hui ou pour Michelet précédemment.
Des mobilisations sont toujours nécessaires : contre les nuisances inutiles des travaux de la ligne 15, pour une écologie durable, pour que le logement soit un droit, pour la réussite scolaire de nos enfants, pour que l’accès à la culture renforce le sentiment de dignité des habitant-e-s, pour l’accompagnement de la petite enfance et de la jeunesse, pour entendre les besoins des adultes et des « séniors », pour favoriser le vivre ensemble, pour la préservation et le développement des services publics, en particulier de la santé, pour permettre un accès plus large au sport, pour une intercommunalité démocratique, sociale et écologique, pour une ville accessible à tou-te-s qui intervienne pour l’emploi avec le personnel communal au service du public.
C’est notre projet, nous voulons continuer de le porter avec vous.
Nous voulons changer la ville et permettre à ses habitant.e.s de la décider, c’est pourquoi nous vous invitons à modifier les propositions que nous avons travaillées au fil des ans.
L’école doit être LA priorité
L’école est le domaine où la ville peut vraiment apporter son aide aux Bondynois. C’est la municipalité qui finance les écoles maternelles et élémentaires (les bâtiments, les équipements, le matériel, les temps périscolaires et les personnels hors éducation nationale). C’est là que les inégalités sont particulièrement visibles avec des villes plus riches. Cela demande des moyens, mais ce champ est pour nous une priorité absolue. Il en va de l’avenir de nos enfants et c’est urgent : les bâtiments sont en mauvais état, ils doivent être rénovés et isolés, le personnel manque, et même récemment les fournitures nécessaires étaient absentes.
Les classes doivent avoir accès à des cars supplémentaires pour leurs activités sportives et culturelles (actuellement c’est un car par jour pour les 27 écoles de la ville).
Le travail personnel des élèves doit être accompagné, nous généraliserons les études dirigées gratuites, et non « surveillées », en recrutant des enseignants volontaires.
Sans intervenir contre le cadre national de l’enseignement, ni gêner l’autonomie des équipes, la mairie pourra accompagner les projets existants et favoriser chez les enfants des gestes éco-responsables : composteur, récupérateur d’eau de pluie, tri sélectif, etc.
Mais la commune ne peut pas tout faire toute seule. Par exemple c’est l’État qui est coupable de ne pas embaucher les personnels nécessaires d’encadrement.
Le manque de personnel titulaire dans les réseaux d’aide aux élèves en difficulté (PSYEN, enseignant.e spécialisé.e, assistant.e social.e, infirmier.e, médecin) est un scandale auquel nos mobilisations doivent remédier.
D’autres droits sont à gagner, on pourrait exiger par exemple que des orthophonistes soient recrutés dans les écoles. En tout cas, des actions de dépistage et de prévention systématiques sont nécessaires.
De même, il faudra s’opposer à toutes les régressions du gouvernement Macron (réformes du lycée, réduction des enseignements accessibles aux élèves, management agressif des personnels, réduction des créations de postes).
Construction d’un groupe scolaire en centre-ville
L’urgence est de construire un groupe scolaire en centre-ville pour désengorger les écoles dont les cours de récréation sont occupées par des préfabriqués.
Cantine gratuite
Nous voulons mettre en place la cantine gratuite dans toutes les écoles maternelles et élémentaires. Le coût de cette mesure pour la mairie est estimé à 1 600 000 euros par la mission d’enquête municipale, le montant des indemnités touchées par les élus de la majorité municipale en paierait déjà la moitié. C’est un choix indispensable ! C’est une nécessité pour la santé de nos enfants et aussi pour permettre une meilleure socialisation des élèves entre eux. Le travail d’éducation au goût, avec la coopération des parents, reste cependant un enjeu important pour améliorer la santé des enfants et éviter le gâchis.
Alphabétisation des familles
Pour faciliter la scolarité des enfants, il faut aussi aider les parents, nous proposons en particulier de lancer dans les écoles un grand projet d’alphabétisation de tous les parents qui le souhaitent.
Et vous, qu’en pensez vous ? ………………………………………………………………….
Accompagner la petite enfance et la jeunesse
Pour un meilleur accompagnement des parents, nous proposons un guichet unique avec du personnel formé et compétent. Les familles seront orientées vers le type d’accueil en fonction de leurs besoins. Le parcours d’accès à un mode d’accueil sera alors plus simplifié pour les Bondynois. Ce relais organisera des réunions d’informations régulièrement.
Nous voulons que les Commissions d’Attribution des Modes d’Accueil (CAMA) soient gérées en toute transparence par l’anonymat des dossiers en présence du public comme cela s’est fait déjà à Vincennes. La ville de Bondy s’engagera à signer une charte avec l’Association des Maires de France (AMF) pour une meilleure compréhension de l’attribution des places en crèche.
Nous proposons une crèche multi-accueil à Bondy Nord afin d’accroître le nombre de places d’accueil petite enfance et ainsi rééquilibrer l’offre quantitative sur le territoire.
Pour la sécurité de tous, il est primordial de réfléchir à un système de «dépose-minute» auprès de chaque établissement d’accueil de jeunes enfants.
Alors que la ville dispose de 144 assistantes maternelles, ce mode d’accueil individuel n’est pas assez valorisé et les familles bondynoises ne sont pas assez éclairées sur les aides financières qui peuvent leur être apportées.
Concernant les ALSH (« centres de loisirs »), nous voulons promouvoir une politique exigeante où les enfants développent des pratiques culturelles, artistiques, sportives et apprennent à coopérer ensemble.
Des projets comme le respect mutuel ou la mixité filles-garçons seront promus mais en favorisant autant que possible la participation active des enfants dans le choix des projets, voire des orientations.
Les tranches d’âges doivent être assez étroites pour ne pas mélanger des publics trop différents. Comme pour l’école, la place des parents sera renforcée pour leur permettre de mieux jouer leur rôle.
Pour les plus grands, seront valorisés la solidarité, le bénévolat, les gestes éco-responsables.
Le travail en direction des jeunes adultes améliorera l’accès à la santé et aux droits.
Un effort très important sera fait en direction des animateurs, tant pour la formation initiale, continue que pour l’encadrement.
Et vous, qu’en pensez vous ? ………………………………………………………………….
Respecter les adultes et les « séniors »
La population retraitée de Bondy augmente mais ne trouve pas de réponse à ses questions spécifiques.
D’abord, il faut de l’aide sociale ou juridique dans la reconstitution de sa carrière pour avoir le droit à une retraite la moins mauvaise possible, mais aussi dans les activités.
Cela passe par des activités sportives avec des «parcours santé» dédiés aux séniors dans les parcs, des ateliers de prévention des chutes mais aussi des cours de l’université populaire en journée, un club pour des activités ludiques, des réductions pour le cinéma de la ville, à voir avec Est-Ensemble.
Taxi, TUB, ambulances peuvent aider aux déplacements, et tout le monde profiterait d’un plus grand nombre de passages piétons abaissés, et de trottoirs plus propres et mieux entretenus (voir la partie Accessibilité : pour que la ville soit à tout le monde).
Pour plus de convivialité, les projets inter-générationnels verront le jour (avec les crèches, les écoles, le CCAS, le conservatoire). Des bancs pourraient être installés dans les rues.
Il faut continuer à développer des aides pour le maintien à domicile le plus longtemps possible (visite pour rompre la solitude, garde de nuit, pédicurie, livraison des courses, des repas, coiffeur, surveillance par dispositif de téléassistance en temps réel, aménagement des logements). Les moyens nécessaires doivent permettre à toutes et tous d’en profiter alors que la lourdeur des démarches décourage certain.e.s.
Une aide pour l’accès à internet pour les démarches administratives dématérialisées est aussi nécessaire.
Et vous, qu’en pensez vous ? ………………………………………………………………….
L’écologie, pour une ville durable
L’écologie ne doit pas être une mode mais une mobilisation durable. Elle concerne les conditions mêmes de vie dans notre environnement.
La disparition de la végétation dans les nouvelles constructions comme la place du 11 novembre en face de la mairie est un non-sens.
Au contraire, il faut veiller à développer la place des végétaux dans la ville, ne serait-ce que pour limiter les effets des canicules de plus en plus fréquentes :
- dégoudronner les cours des écoles,
- regazonner les parkings,
- reboiser les trottoirs.
Enfin, les espaces verts doivent être organisés : les étendues d’herbe de notre patrimoine communal sont une aubaine pour les spéculateurs immobiliers à qui la mairie n’hésite pas à vendre.
Nous avons toujours revendiqué une gestion publique de l’eau potable et continuons à le faire : un bien commun de l’humanité ne doit pas être aux mains des multinationales VEOLIA, SAUR ou SUEZ qui se moquent de gâcher la ressource quand il y a des fuites si cela leur coûte moins cher que d’entretenir le réseau.
Nous nous réjouissons des efforts du SIPLARC (qui fournit les cantines) pour se fournir auprès des producteurs locaux, en bio, et développer des repas végétariens. Ce travail va de pair pour nous avec un meilleur accès à la cantine (voir la partie L’école doit être la priorité), de même qu’avec une éducation au goût, et pour des repas plus équilibrés. Cela passe aussi par une lutte contre le gaspillage alimentaire à l’école : on pourrait étendre certaines expériences où les enfants cuisinent en y incluant si possible les parents.
Le tri sélectif est laissé à l’abandon depuis que les conteneurs enterrés ont été installés, les campagnes d’information ont cessé. Est-Ensemble doit impérativement reprendre ce chantier.
Il est urgent d’installer une poubelle pour le papier dans les écoles qui n’en sont pas dotées !
La durabilité exige de travailler avec des matériaux pérennes, de qualité, qui éviteront de refaire ces bâtiments dans vingt ou trente ans. C’est malheureusement le contraire qui se produit avec beaucoup des nouvelles constructions qui multiplient les sous-traitants, qui utilisent des matériaux de mauvaise qualité et emploient des travailleurs moins qualifiés à des conditions de travail catastrophiques, pour augmenter les gains à court terme.
Et vous, qu’en pensez vous ? …………………………………………………………………
Démocratie : rendre le pouvoir au peuple
Il faut mettre fin à la monarchie à Bondy et en France. Nous voulons une vraie démocratie. C’est la constitution qu’il faut changer, en réduisant drastiquement la durée des mandats qui doivent être impératifs. Il faut aussi une proportionnelle intégrale pour respecter la diversité des voix citoyennes dans les instances représentatives.
Malgré toutes les pleurnicheries sur l’abstentionnisme, la représentation politique continue comme si de rien n’était. Ce système est malade, il faut le supprimer, les habitants sont les plus légitimes pour choisir la politique qui dessinera la ville où ils vivent. Mais cela demande à chacun-e de s’impliquer au lieu de laisser les élu.es décider seul.es !
Une vraie démocratie participative
Les commissions municipales (finances, culture, école, sport, etc.) seront ouvertes aux citoyens, qui pourront ainsi proposer des dossiers au conseil municipal.
Nous réunirons un Conseil municipal chaque mois pour permettre un débat réel et régulier.
Les structures de concertation doivent être simplifiées et devenir des lieux où les habitants décident. Ainsi, nous proposons de redécouper les conseils de quartier, ils sont trop étendus pour fonctionner correctement : nous proposons au moins un conseil par quartier (Mare à la Veuve, Coquetiers, Bobillot, Gare, Remise à Jorelle, Mainguy, Centre-ville, Saule blanc). Les habitant.e.s volontaires devront se constituer en bureau, aucun élu ne pourra en faire partie.
Pour les quartiers où existe un conseil citoyen (Terre Saint-Blaise, Le 14 juillet, La Noue Caillet, Résidence La Bruyère, Le Potager, Blanqui, La Sablière, De Lattre), le conseil de quartier sera remplacé par ce conseil citoyen. Ainsi une instance unique ouverte à tous les habitants décidera de ce qui touche son périmètre.
Les élus
Nous voulons mettre fin aux indemnités forfaitaires des élus. C’est possible : les élus de Bondy autrement ont été présents à tous les conseils municipaux au cours des 12 premières années et n’ont jamais rien touché pour cela ! Les indemnités doivent servir à compenser des pertes.
Seuls, les élus qui prennent des heures pour se consacrer à leur mandat doivent toucher l’équivalent des sommes qu’ils auront perdues ainsi.
Aider à l’activité associative
La société que nous voulons a besoin d’un tissu associatif dense. Les citoyen.ne.s ne pourront pas « reprendre la ville » sans se parler, sans construire ensemble : le repli sur soi est la source de toutes nos impuissances et de tous les dangers. Les associations sportives, culturelles, les syndicats, les associations de parents d’élèves, les amicales de locataires sont le premier échelon d’intervention sans lequel le reste est impossible.
Nous veillerons à aider les associations en leur permettant d’être autonomes de la mairie, même quand elles sont subventionnées.
Immédiatement, il faut rétablir un financement des syndicats, d’autant qu’ils accomplissent une mission de service public en conseillant les salarié.e.s, y compris les employé.e.s de la commune que la mairie est incapable de suivre, par exemple pour constituer leur dossier de retraite.
Et vous, qu’en pensez vous ? …………………………………………………………………
Le budget sera participatif
Nous voulons que les habitants décident du budget de la ville.
Cela s’est déjà pratiqué dans des villes comme Saillans, Vaudoncourt ou Marinaleda. La totalité du budget municipal sera participatif.
Pour ce faire, nous proposons une organisation précise :
1 – Réunion plénière par service dès le mois d’octobre des employés communaux.
Les employés font des propositions émanant notamment des besoins exprimés par les habitants aux services (par exemple les conseils d’école font des demandes préalables au service enseignement, les associations sportives au service des sports, etc.).
Cette réunion sera l’occasion pour chaque service de réfléchir aux moyens de mieux servir la population, de définir les missions nouvelles et celles qu’il faudrait supprimer.
2 – Une instance coordonne la proposition centrale, cette commission est composée des élus à la proportionnelle des résultats lors de l’élection municipale.
3 – Tous les Bondynois.es sont invité.e.s à une réunion de présentation de la proposition de budget, avec un premier débat, en novembre.
Cette proposition sera présentée en ciblant des projets précis avec leur coût, afin que les participant.e.s puissent définir leurs priorités.
4 – Les Conseils de Quartiers (ou citoyens), le Conseil du Monde, le Conseil Municipal des Jeunes, le Conseil des Elèves, le Conseil des Sages, le Conseil économique et social local, se réunissent chacun pour discuter ce projet et l’amender.
5 – Tout groupe de 50 habitant.e.s peut demander une expertise aux techniciens de la mairie.
6 – Une nouvelle réunion en mairie fait le point, les habitant.e.s présent.e.s votent. Si la nouvelle proposition n’est pas validée par les présent.e.s, elle est remise en discussion dans les différents conseils.
7 – Le Conseil Municipal vote la proposition des habitant.e.s en janvier, dans la mesure où elle respecte les valeurs de liberté et d’égalité.
8 – Chaque projet est suivi sur le site de la ville (« exécuté », « en cours », « à l’étude »).
9 – En juin, une réunion fait un premier bilan de la réalisation du budget, ainsi qu’une évaluation des projets.
Et vous, qu’en pensez vous ? ………………………………………………………………….
La fiscalité
Nous ne voulons pas augmenter les impôts locaux au regard des difficultés du pouvoir d’achat. Mais cela demande une forte mobilisation pour obtenir les moyens nécessaires du gouvernement.
Si l’État ne donne pas les dotations nécessaires à la commune, nous veillerons à organiser des luttes à l’échelle du département ou de la région.
Au niveau national, le budget de l’État doit être amélioré en faisant contribuer les plus riches comme les autres. La dotation pour la ville en sera facilitée.
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La culture, c’est aussi la dignité des habitant.e.s
La culture doit éclore dans la ville : elle permet aux habitants de se sentir plus dignes, de développer leurs talents et d’échanger.
Pour cela, il faut libérer l’ingéniosité des participants. La mairie doit favoriser toutes les initiatives au lieu de vouloir les faire entrer dans son projet : les grapheurs sont déjà très actifs, il faut leur ouvrir des espaces nouveaux, les groupes théâtraux doivent pouvoir faire connaître leur travail, tout comme les battles de danse.
L’ouverture de la librairie « Les deux Georges » est un bon exemple de ce qui peut fonctionner si on laisse les intéressé.e.s mener leurs projets.
La programmation culturelle de la ville est presque entièrement assurée par le conservatoire, le cinéma et la bibliothèque : trois structures gérées par Est-Ensemble. La programmation culturelle de la mairie est restreinte et presque confidentielle malgré une salle des fêtes avec une jauge importante. Un seul spectacle a été organisé dans la salle des fêtes cette année. L’ensemble de la programmation municipale se répartit entre la ferme Caillard (50 places), l’espace Chauzy (80 places) ou l’auditorium (180 places) ; des salles dont les jauges sont extrêmement réduites pour une ville de 51 000 habitants (selon les derniers chiffres de l’INSEE).
Le cinéma Malraux géré par Est-Ensemble a vu sa fréquentation augmenter ces dernières années mais ne peut pas faire autant de séances que nécessaire parce qu’il sert de salle polyvalente notamment pour assurer la programmation du conservatoire et d’une partie de la saison culturelle municipale. S’il possédait une totale liberté, le cinéma pourrait ainsi développer sa programmation et proposer plus de séances spéciales et d’événements exceptionnels : ciné-débats, festivals ou avant-première. Ce serait aussi l’occasion de développer sa programmation auprès des scolaires ou de tout autre public, par exemple les centres sociaux, les associations ou le CCAS. Certaines séances spéciales organisées ces deux dernières années montrent une volonté de développer la médiation culturelle et l’accès à la culture pour les Bondynois.es. Cependant, ces séances restent encore peu nombreuses dans la programmation du cinéma.
Un engagement municipal doit être pris pour le développement de l’accès à la culture en permettant un plus grand choix de spectacles de qualité pour un plus grand nombre de Bondynois.es. C’est pourquoi nous voulons la construction d’une salle de spectacle qui soit un lieu de programmation indépendant, financé par la ville sans dépendre des choix politiques de la mairie.
Et vous, qu’en pensez vous ? ………………………………………………………………….
Pour un urbanisme cohérent (nouvelles constructions, commerces, services et circulation)
Il faut retrouver une cohérence dans l’aménagement de la ville : la spéculation immobilière sans limite a été rendue possible par le Plan d’urbanisme.
Il faut arrêter de vendre le patrimoine communal au privé ! Nous organiserons une vraie concertation pour décider de ce qui doit être fait à la place du garage municipal.
À l’inverse, il faut accorder une priorité aux services (santé, école, activités sportives et culturelles) et bloquer les projets qui font venir de nouveaux habitants alors que la ville ne se donne pas les moyens de les accueillir.
Les commerces de proximité jouent un rôle clé dans la vie sociale. Nous nous réjouissons du retour d’une librairie et d’une papeterie à Bondy. Avec nous, la ville agira contre les grands centres commerciaux qui tuent le commerce de proximité (Rosny 2 ou Gallieni). Comment relancer les commerces dans la ville, sinon ? (Voir notre partie « intervenir pour l’emploi »)
Pour améliorer les problèmes de circulation et de stationnement, nous proposons de :
- développer les pistes cyclables afin d’offrir aux habitants une ville moins polluée, moins bruyante et plus agréable à vivre, et surtout leur donner une cohérence en les mettant en site propre et en faisant qu’elles soient interconnectées,
- matérialiser les stationnements au sol, en privilégiant dans les petites rues le placement en quinconce qui diminue la vitesse de circulation,
- développer les zones bleues pour les résidents des rues,
- rendre le stationnement à nouveau public et gratuit,
- réunir des groupes d’habitants avec 2 ou 3 délégués de chaque rue par îlot pour trouver des solutions.
Et vous, qu’en pensez vous ? ………………………………………………………………….
Le logement est un droit
Contrairement à ce qui se fait actuellement, nous appliquerons l’arrêté de refus des expulsions sans relogement. Nous agirons contre les marchands de sommeil et assurerons le suivi du service de l’hygiène. Nous agirons auprès de tous les bailleurs et en particulier Est Ensemble Habitat pour une gestion plus proche des locataires et plus transparente.
Nous voulons une attribution honnête et transparente des logements. Pour nous, la Commission d’attribution (CAL) doit être présidée par l’opposition municipale et le site internet de cotation doit être honnête.
Voici notre proposition de critères pour les attributions :
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Incendie: relogement immédiat |
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1ère catégorie de priorité |
200 points |
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Handicap (Malvoyant, chaise roulante, manque de mobilité) à 80% et plus Sans-abri (domiciliation administrative)/ Violence conjugale pour reloger la victime et les enfants (dans le cas de l’attente d’une décision de justice) Situation de danger entre les voisins (avérée par un rapport de police) |
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2ème catégorie de priorité |
100 points |
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Logement trop petit pour des enfants: enjeu scolaire Divorce des parents |
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3ème catégorie de priorité |
50 points |
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Décohabitation liée à un divorce Relogement d’un locataire en logement insalubre |
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4ème catégorie de priorité |
25 points |
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Décohabitation d’un enfant adulte Rapprochement d’une personne âgée de ses proches |
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+ Attente |
1 point par mois |
Rénover et entretenir au lieu de détruire inutilement les bâtiments existants
Nous pensons qu’il faut décider les projets urbains avec les habitants concernés.
C’est le contraire qui est fait comme nous l’avons révélé avec les projets de l’ancienne maire (détruire les rues Dunant, Beauvoir, Blanqui et Jean-Moulin) ; bien souvent les rénovations qui sont nécessaires sont plus écologiques que les destructions, il faut en particulier mieux isoler les logements de l’humidité.
Les nouveaux projets immobiliers, comme sur le Canal de l’Ourcq, prévoient de baisser le taux de logement social, de 40 % à 30 %. Cela ne répond pas aux besoins, il faut gérer la ville pour celles et ceux qui y vivent aujourd’hui et pas en imaginant les personnes qui y viendront hypothétiquement.
Nous avons des besoins en logements plus grands, ils peuvent être créés en transformant deux petits logements. Mais il y a aussi besoin de studios et de F2, notamment pour des étudiants et de jeunes adultes qui quittent le foyer de leurs parents.
Il faut prévoir les écoles et les établissements de santé correspondants, d’où la nécessité de défendre l’hôpital Jean-Verdier et les nouvelles écoles nécessaires.
Répartir les HLM dans toute la ville, cela signifie qu’il faut du logement social dans des quartiers comme les Coquetiers, au Mainguy ou dans le centre-ville.
La réalité ne correspond pas toujours aux préjugés : le logement social peut être de très grande qualité, tandis que les copropriétés peuvent connaître de très grandes difficultés.
Aider les copropriétés en difficulté
À Bondy, 319 copropriétés sont recensées. Souvent l’achat d’un logement est vécu comme la réalisation d’un rêve. Pourtant, le réveil peut être douloureux. La situation économique des familles peut causer la faillite d’une résidence. Il arrive aussi que certains propriétaires n’habitent pas sur place et ramassent des loyers sans payer leurs charges à la copropriété qui se dégrade. À la Bruyère, il a fallu plusieurs décennies pour que les pouvoirs publics remettent la copropriété en état, et sous certaines conditions.
Quand les familles n’ont plus d’autre choix que de vendre leur logement pour payer leurs dettes, les spéculateurs immobiliers peuvent faire de juteuses affaires mais des familles se retrouvent à la rue. Doit-on abandonner à leur sort les propriétaires occupants ou les locataires des propriétaires indélicats ? Après tout, c’est privé. Les copropriétaires sont des citoyens aussi, ils doivent s’unir et agir. Mais plutôt que de gesticuler, la mairie doit être au service des habitant.e.s. Nous pensons que la collectivité doit intervenir. Le service logement manque de personnel. La mairie doit se doter d’un service logement qui puisse aider les Bondynois.es, locataires du parc social ou privé ou copropriétaires.
Ascenseurs, ça bouge ?
Les locataires signalent les pannes et les défaillances des entreprises de maintenance des ascenseurs. Mais peut-on imaginer que cela arrive dans les grands immeubles parisiens ? Il y a pourtant du monde à embaucher pour des interventions rapides et efficaces. Des jeunes à former.
Nous demandons que les bailleurs publics se dotent d’un service spécialisé, public, qui se consacre à cette tâche.
Et vous, qu’en pensez vous ? ………………………………………………………………….
La sécurité, c’est le vivre ensemble
La sécurité est une affaire trop sérieuse pour la laisser récupérer par des politicien.ne.s qui jouent à qui s’agitera le plus, spécialement au moment des élections. Ainsi, les caméras de vidéo-surveillance coûtent très cher et sont souvent en panne. Leur but n’est pas d’attraper des voleurs, mais des électeurs. De même, si les incivilités gâchent la vie au quotidien, ce ne sont ni les caméras ni les policiers qui régleront ce problème.
En revanche pour des cas graves ou porter plainte, on est souvent dépité de l’accueil au commissariat ou par téléphone !
Nous proposons
- que dans les immeubles, les gardiens soient répartis comme avant et non concentrés dans une loge unique et centrale.
- que des habitants volontaires puissent se faire le relais des demandes de leurs voisins (poubelle abandonnée, vitre cassée, etc.), par hall ou par bâtiment. Mais pour fonctionner, il faut évidemment que ces demandes soient prises en compte immédiatement.
- des éducateurs formés en prévention spécialisée.
Concernant la sécurité routière, il faut plutôt verbaliser les conduites dangereuses ou gênantes (qui empêchent le passage des poussettes ou des personnes à mobilité réduite) que verbaliser le non-paiement des horodateurs (Voir la partie « Accessibilité : pour que la ville soit à tout le monde »).
Des efforts importants doivent être faits en terme de propreté : contre les dépôts sauvages (voir la partie « écologie »), et pour la gestion des encombrants en revoyant l’enlèvement avec Est-ensemble.
Et vous, qu’en pensez vous ? ………………………………………………………………….
Le sport doit être accessible à celles et ceux qui le souhaitent
La pratique du sport contribue à la santé mais aussi à la socialisation, et le mouvement sportif fait partie des associations dynamiques de la ville.
Il faut proposer des dispositifs adaptés à des demandes différentes.
D’abord, nous respectons l’ASB, ce sont ses membres qui doivent décider de son orientation, mais contribuer à son financement est un devoir de la collectivité à l’égard de ses membres. Cela n’ôte pas pour la mairie la nécessité de favoriser la pratique sportive de loisir, individuelle et hors compétition.
Par exemple, la mairie pourrait encourager la création d’une association de gymnastique volontaire avec différentes activités. De même le service municipal des sports peut jouer un rôle en intervenant dans les écoles.
Pour favoriser les pratiques sportives, des espaces publics pourraient être aménagés, par exemple des parcours de santé, au parc de la Mare à la Veuve ou au Bois de Bondy, qui gagneraient ainsi en fréquentation.
Un partenariat avec Bondy Habitat permettrait d’aménager des espaces actuellement délaissés pour des activités sportives en pratique libre. Il manque en particulier des installations pour les enfants de plus de huit ans.
En revanche, les terrains installés sont souvent mal entretenus et déclinent, nous veillerons à les maintenir, à les reprendre et à les entretenir.
Et vous, qu’en pensez vous ? ………………………………………………………………….
La santé, c’est vital !
De nombreux généralistes atteignent l’âge de la retraite et arrêtent leur activité sur Bondy. Il faut désormais s'armer de beaucoup de patience quand on demande un rendez-vous. Et que dire des spécialistes, gynécologues, dermatologues ou kinésithérapeutes ? À ces difficultés de la médecine de ville, il faut ajouter la situation de l’hôpital. Cette dégradation de la situation médicale à Bondy est-elle inéluctable ? Non, il faut évidemment se mobiliser pour la défense de notre hôpital. La mairie doit fortement s’engager en ce sens.
Nous proposons aussi de mettre en place des locaux pour accueillir des médecins qui font défaut, spécialistes ou généralistes. Cela peut répondre aux demandes des nouveaux médecins et au risque de désert médical. Ces maisons de santé se développent notamment en régions, il est temps de mettre ce projet à l’étude : la santé, c’est vital !
Nous développerons la prévention, tant sur le plan bucco-dentaire qu’ophtalmologique, et dans la lutte contre le tabac, la drogue et l’alcool, en particulier en direction du public scolaire.
Un camion avec un médecin itinérant dans la ville compléterait le dispositif.
Et vous, qu’en pensez vous ? ………………………………………………………………….
Accessibilité : pour que la ville soit à tout le monde
La ville s’est construite sans le souci de celles et ceux qui sont en situation de handicap ; cela ne peut plus durer.
À Bondy, la loi n’est toujours pas appliquée partout, trop d’équipements communaux et publics ne sont pas accessibles.
Et la circulation ensuite dans le bâtiment n’est souvent pas possible.
- le stationnement handicapé doit être doublé,
- les trottoirs doivent être dégagés et réparés pour permettre le passage des poussettes ou des fauteuils,
- les agents municipaux doivent s’attacher à vérifier cela plutôt que le paiement des horodateurs.
Se garer sur les trottoirs représente un réel danger en obligeant les PMR à se mettre sur la route. Dans les services, des employés communaux seront prévus et formés pour accompagner éventuellement celles et ceux qui ont des difficultés d’accès (problèmes de mobilité, de vue, de lecture ou dus à la fracture numérique).
La commission municipale handicap se réunira tous les deux mois et ses préconisations seront suivies parmi les projets sur le site internet de la ville (voir la partie « Le budget sera participatif »).
Et vous, qu’en pensez vous ? ………………………………………………………………….
Intervenir pour l’emploi et l’activité
Le chômage
Le chômage frappe notre jeunesse et notre territoire, provoquant pauvreté et isolement. 34 % des Bondynois sont sous le seuil de pauvreté, des chefs d’entreprises sont rémunérés à peine au dessus du SMIC, et le statut d’auto-entrepreneur se multiplie dans la sous-traitance déguisée.
La commune n’a pas l’entière maîtrise de ce sujet et les habitants subissent les choix patronaux et les « réformes » qui baissent les droits sociaux et aggravent les conditions de vie sans améliorer le travail stable et correctement rémunéré.
Pourtant, il faut relocaliser des emplois, y compris industriels, ne serait-ce que pour limiter les déplacements contraints.
Des activités nécessaires
Mais vouloir des emplois, c’est aussi permettre des activités nécessaires aux Bondynois.es. Ainsi, nous nous sommes réjouis de l’implantation d’une librairie et d’une papeterie à Bondy. Nous pensons aujourd’hui que Bondy manque d’un nouveau lieu pour se retrouver, assister à des concerts, manger. L’implantation d’une maison de santé est une urgence au regard du désert médical qui s’installe dans la ville. De même, il faut une banque à Bondy-nord et faciliter aux habitant.e.s d’effectuer des retraits d’argent liquide.
Pour les petits commerces il faut une cohérence dans les attributions (par exemple pas d’association dans des locaux commerciaux ou transformer des commerces de bouche en banque). Cela implique de lutter contre les grands centres commerciaux (voir la partie « Pour un urbanisme cohérent »).
Mais cela implique aussi de mieux gérer ces lieux de vie sociale indispensables que sont les marchés : les marchés forains sont désertés, il n’y a pas d’entretien, ni même assez de stationnement pour les commerçants. Ainsi, dans le cas de la place Neuburger, on ne voit pas quelle gestion est faite par Est-ensemble habitat dans la répartition des commerces.
Des emplois publics
L’emploi, c’est aussi dans les services publics : la mairie, les écoles, l’hôpital... La défense des services publics dans la ville est donc aussi une bataille pour l’emploi. C’est aussi le sens de notre proposition de reprendre en gestion publique les activités de la mairie vendues aux entreprises privées : le service public est plus facile à contrôler et meilleur pourvoyeur d’emplois. Nous voulons aussi favoriser l’implantation d’entreprises grosses pourvoyeuses d’emplois sur place. Nous accorderons une priorité à celles qui sont sous le contrôle de leurs salariés, écoresponsables, et apportent des services socialement utiles aux Bondynois.es.
Cela permettrait de contribuer à améliorer le pouvoir d’achat des salarié.e.s et en retour de maintenir en vie des commerces locaux : une partie des difficultés des commerces vient aussi du manque de ressource des habitant.e.s.
Les services publics ont un rôle clé à jouer. Par exemple, le SIPLARC (syndicat entre Noisy et Bondy qui produit les repas pour les cantines et les personnes dépendantes) doit améliorer le goût en proposant des plats de qualité et en continuant à se fournir auprès des agriculteurs proches. Cette aide à l’agriculture de proximité peut aussi se matérialiser en impulsant d’autres AMAP (Association pour le Maintien de l'Agriculture Paysanne).
Economie Sociale et solidaire
Des expérimentations peuvent aussi être menées.
Par exemple, les EBE (entreprise à but d’emploi) améliorent l’emploi sans discrimination d’âge ni de qualification en assurant un revenu décent aux personnes volontaires.
Des chômeurs longue durée volontaires pourraient créer et développer leur entreprise en repérant toutes les tâches utiles à la commune et aux entreprises du territoire en échange d’un CDI au smic (75 % par les aides et 25% par l’entreprise). Trois secteurs sont tournés vers l’avenir et au centre de nos valeurs: le recyclage des déchets, les espaces verts et l’aide à la personne.
Et vous, qu’en pensez vous ? ………………………………………………………………….
Un personnel communal au service du public
Nous avons le projet de rendre la ville à ses habitants. Cela passe forcément par les employés communaux. D’autant que nous proposons de développer les services publics en reprenant les activités déléguées au privé.
Le personnel communal doit être respecté et en nombre suffisant, il devra être écouté dans la confection du budget. Déjà il est possible d’éviter le gâchis en consultant le personnel des services sur les achats (voir notre projet de budget participatif).
Nous titulariserons les personnels précaires : s’ils sont employés après plusieurs contrats, c’est que leur travail convient.
Les embauches se feront sans passe-droits, sur la base d’une vraie sélection des candidats aux postes par leurs compétences, avec une obligation de formation dès l’embauche. Les refus devront être motivés en toute transparence. Un bilan annuel se tiendra concernant la politique du personnel et les embauches.
Nous rapprocherons la population des employés communaux en organisant des stages pour comprendre comment fonctionnent les services.
Nous ferons un état des logements et des voitures de fonction et évaluerons s’ils sont nécessaires.
Nous cesserons le recrutement des policiers municipaux, la police est du ressort de l’État.
Démocratisons les services publics
Sur Est-Ensemble, la mobilisation citoyenne a obtenu que la gestion de l’eau potable redevienne publique. Et à Bondy, le nettoyage des écoles a été retiré du privé. Mais les habitant.e.s et les salarié.e.s ne sont toujours pas les maîtres de ces services publics. Cela doit changer.
La place des salariés et des usagers doit être décisive dans les services comme la mairie. C’est ce que nous proposons en instituant un budget participatif à Bondy. Mais c’est aussi nécessaire dans les sociétés HLM, les structures de santé, la gestion de l’eau. Des financements et de la démocratie pour nos services publics, voilà de quoi leur redonner la seconde jeunesse dont ils ont besoin !
Et vous, qu’en pensez vous ? ………………………………………………………………….
Pour une intercommunalité démocratique, écologique et solidaire
Aujourd’hui ce sont le conservatoire de musique, la bibliothèque, le cinéma, les piscines et le logement qui dépendent d’Est- ensemble.
Même s’il faut reconnaître que l’éloignement du pouvoir a parfois laissé plus d’autonomie à ces structures que la mairie, cela n’enlève pas que le pouvoir plus lointain est un pouvoir qui échappe aux citoyens.
C’est très net avec le Grand Paris où nous n’avons plus aucun pouvoir de décision.
Pour nous, tout doit être décidé par les habitants concernés, aussi nous revendiquons une intercommunalité démocratique, écologique et solidaire, et où les décisions soient le plus possible rapprochées des gens concernés.
Comme cela avait été décidé au début d’Est Ensemble, nous pensons que toute intervention sur le territoire de la commune doit se faire avec l’accord de la commune.
La coopération intercommunale en revanche ne progresse pas assez vite : les écoles des différentes communes pourraient ainsi mieux profiter des installations des autres villes, en particulier pour les classes découvertes.
Et vous, qu’en pensez vous ? ………………………………………………………………….
Permettons aux Bondynois.es de profiter d’être dans une ville-monde
Notre ville est riche de ses habitants, tels qu’ils sont avec leurs sensibilités et leurs solidarités. La richesse des Bondynois.es vient aussi de la proximité de cultures diverses. C’est une chance : la cuisine, la langue, la sociabilité de tous les continents sont à portée de main chez nous. Il reste à valoriser ces cultures.
Aujourd’hui, face au drame vécu par les Palestiniens, on s’attendrait à une dynamique plus forte avec la ville d’Al-Ram à laquelle nous sommes jumelés.
Mais la coopération avec Berkane au Maroc se fait aussi à bas bruit. Autant dire que nous n’en entendons pas parler. Qui sait que Bondy est jumelée avec la ville colombienne de Cartago Valle ? Furci en Italie a donné son nom à une rue, mais à part ça ? Quant à Alcacer Do Sal, au Portugal, Nedroma, en Algérie, Nkolafamba, au Cameroun, Tambacounda, au Sénégal, les citoyen.ne.s de la ville ignorent que ce sont nos villes sœurs.
Il est temps de mettre ces coopérations dans les mains des habitants ! C’est à cela que pourra se consacrer notamment le conseil du monde, que nous proposons de créer à côté du conseil des jeunes et du conseil des sages.
Et vous, qu’en pensez vous ? ………………………………………………………………….
La citoyenneté, ce n'est pas que pendant les élections
Nous voulons construire une nouvelle pratique politique et sortir de l'inertie et de la délégation de pouvoir. C'est pourquoi le vote ne constitue qu'une étape. Votre investissement est nécessaire : dans vos associations sportives, culturelles, de parents d'élèves, dans vos syndicats, vos amicales de locataires. C'est aussi pour cela que nous avons constitué Bondy autrement.